L'immobilier et l'inflation
La valeur nominale d'un bien immobilier se définit par l'évolution des loyers (nominaux) et du taux d'escompte. Le taux d'escompte dépend non seulement de l'environnement des taux d'intérêt, mais aussi et surtout des primes de risque. Dans le présent article, nous nous intéresserons plus particulièrement aux revenus locatifs. Le comportement des loyers face à l'inflation dépend de la structure des contrats de location et donc du cadre juridique local - c'est aussi la raison pour laquelle les conclusions empiriques tirées à l'étranger ne sont que partiellement transposables à la situation en Suisse. Ainsi, des analyses réalisées aux États-Unis entre 1978 et 2016 montrent que les revenus locatifs des surfaces de vente sont protégés à 102% contre l'inflation, alors que les surfaces d'habitation ne le sont qu'à 56%. Cela s'explique par le fait que sur le marché américain, les contrats relatifs aux surfaces de vente sont liés à l'évolution de l'inflation, alors que ceux relatifs aux surfaces d'habitation ne le sont que partiellement.
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